mercredi 5 novembre 2008
Owls and carnival
Jan Fabre aime la transgression, dans tous les arts, sous toutes ses formes. Il a un univers symbolique très fort. Organique dirais-je.
Ce qui m'avait le plus marqué, c'était son œuvre "les messagers de la mort décapités"
On y voyait des têtes de chouettes et d'hiboux
tournées vers le public, avec des prothèses en verre d'yeux humains, sévères et intrigants.
Il a réalisé de nombreuses autres œuvres, toutes très fortes, symboliques, délicatement malsaines, que ce soit au niveau plastique ou au théâtre (il a été metteur en scène sur pas moins de 15 pièces de théâtre, qui ont d'ailleurs souvent fait polémique dans le milieu, pour leur violence).
Un petit lien vers l'exposition de Jan Fabre qui s'est tenue au Louvre cette année (et que j'ai raté, comme la grosse nouille que je suis, à cause de ce foutu stage)
mercredi 29 octobre 2008
Poupée pouet-pouet
Après une morne journée, j'ai décidé de me remonter le moral en regardant Moulin Rouge, film pas si connoté "fille" que ça (contrairement à ce qu'en pense mon cher ours). J'adore la façon de filmer, les costumes (cela va sans dire), l'histoire capillotractée, l'ambiance joyeusement freaky.
Je me prépare lentement à aller passer un mois à Leicester, ville que je ne surkiffe pas, à vrai dire. Mais bon, business is business, catering is catering. Au moins, j'aurai un Topshop sous la main pour tuer mes coupures d'après midi. Et puis bon, je ne serais pas toute seule. Fin un peu quand même.
J'ai une jolie robe à terminer qui m'attend, toutes coutures bâties, chez mes parents.
Un p'tit avant goût?
mardi 28 octobre 2008
Autumn project
J'ai envie d'une jolie patère décalée (photo trouvée sur un site de récup américain, me souvient pu du nom)
2) Trouver une vieille mappemonde désaillée, à couper et à transformer en abat jour
(Photo provenant du génialissime site craftster, où on trouve plein d'idées récup qui tuent)
3) Remettre à neuf ce petit bureau et ce buffet 60's
vendredi 12 septembre 2008
Spacedesk and electra star
Un peu à contrecœur, je prends la direction de l’Armée Du Salut (non pas que je n’aime pas y être, au contraire, mais il y a toujours des put**** de bouchons à Maromme et c’est extrêmement pénible) Je fais un tour vite fait, jette un œil aux sapes (c’est plus fort que moi) et pars du côté meubles.
jeudi 19 juin 2008
Torture mentale
On m’a demandé plusieurs fois (et je me le suis également demandé à moi-même) : qu’est-ce que tu veux faire dans la vie ?
J’ai répondu toutes sortes de choses (variables selon les époques, la période la plus prolifique de mon imagination restant l’enfance) qui n’avaient pas ou peu de prise avec « la vraie vie » : voyageuse/réceptionniste/critique musicale/journaliste/fermière et j’en passe…
Aujourd’hui, lancée à pleine vitesse dans un cursus hôtelier, j’hésite encore.
Le métier ou j’excellerai serait le suivant : biffin/antiquaire/maladroite/vendeuse de cochonneries rétros. Ou mieux : hésitante professionnelle, peseuse du pour et du contre, insatisfaite notoire. INDECISE CHRONIQUE. INSURGEE MUETTE.
C’est vrai quoi, bon sang de bois, depuis quand doit-on choisir sa vie à 20 ans ? Je veux ma vie riche et mouvementée. Je veux rencontrer, voir, découvrir, m’émerveiller, fouiller dans les entrailles du monde pour peut être y découvrir un bonheur singulier…
Un travail/une voiture/un appart/un chien/une maison/des gosses/un gentil mari à lunettes/un beau tailleur/une chouette concession au cimetière, tout ça, ça me dépasse.
J’aimerai faire mille choses à la fois, boire à toutes les coupes, manger à tous les râteliers…
Surtout voyager, faire un peu l’artiste, avoir une vie de flâneries et d’hédonisme…
Tout en ayant huit bras pour coudre, composer, écrire, peindre, détruire, élaborer, cuisiner et caresser…
Comme tous les ans (et après d’infructueuses tentatives scolaires dans d’autres milieux) je suis paumée.
Je suis rentrée dans l’hôtellerie et parfois ça me fait le même effet que si j’étais rentrée dans l’armée. Sensation que d’ailleurs mes collègues temporaires accentuent outrageusement.
Je me retrouve une fois de plus à hésiter, à me demander si j’ai fait « le bon choix »
Je ne pense pas qu’il y ait de bons choix en ce qui me concerne. Il n’y a que des moments pénibles, voire insurmontables de prises de décision. Et après, le reste, c’est de l’aménagement, de l’organisation (tout aussi pénible, d’ailleurs).
J’en ai marre. J’en viens à mépriser mon âme éprise de libertés. Parfois, mes envies me dépassent, dépassent même mon imagination, vont au-delà de moi, mégalos, immatérielles et démentes.
lundi 28 avril 2008
Thrift addict
Comme je l'ai déjà précisé auparavant, j'adore fouiller, fouiner, et dénicher de jolies choses (ou des choses rigolotes) dans les dépôts ventes, les Emmaüs, les Armées du Salut et autres Croix Rouges. La plupart de mes fringues favorites proviennent d'ailleurs de ces endroits.
Je vis ça bien, mais on ne peut pas en dire autant de mon entourage ("range ta chaaaaaaambre, c'est pas Emmaüs ici").
C'est mon petit vice perso, et ça me permet aussi de faire des jolies rencontres (les gens sont adorables) et de faire un peu une BA (en bonne fifille que je peux être).
Je vais vous montrer quelques unes de mes plus belles pièces trouvées au cours du mois d'avril:
une blouse de cocotte en nylon, dentelles et froufrous (waaaah). Déjà un must
Deux boîtes de collants scellées 60's trop chouettes et deux foulards à fleufleurs (un en soie, un marrant)
Une jupe à rayures plissée, une adorable paire de sandales rouges en couir et une paire de lunettes géante.
Vous verrez bientôt l'autre partie de mon vice: bricoler et transformer les objets trouvés dans ces bric à bracs pour leur donner une vraie seconde vie.
mardi 22 avril 2008
Coquettes punkettes
Pendant la période la plus marquante de mon adolescence, je me suis prise d'affection pour ces tenues déstructurées et porteuses de sens pour moi. Je n'ai toujours pas abandonné les principes chers à cette "mode" (récupérer pour rien du tout des fringues, bricoler, arranger ou détruire) mais j'ai toutefois un peu délaissé le total look assez redondant (tartan, doc's, jeans à enfiler avec un chausse pied, cuir et manchettes à clous...)
tout en conservant la quasi intégralité de mes pièces ponques fétiches...
Mes creepers rouges à imprimé sauvage en font partie.
J'ai aussi gardé mon perfecto (15€ chez Guerrisol) à mixer avec des robes enfantines pour un côté Kinderwhore pas désagréable.
Mes jeans serrés (oui, des slims) et troués sont toujours dans mon placard.
La première veste que j'ai cousu entièrement est en tartan et je suis toujours aussi fière de la porter.
Sans parler de mes trois paires de docs, éternelles associées de toutes mes tenues.
Voici, pour illustrer mon billet, quelques images de mes punkettes préférées glanées ça et là:
Photos provenant de: facehunter, flickr de Johanni, Flickr d'HellionYell